Archives Départementales de l'Aisne

Comparé à la masse des archives des années 1789 à 1799, ce chiffre symbolique, au moment où le département de l'Aisne a deux cents ans, est dérisoire. Rien que sur les rayonnages des Archives départementales, c'est au moins deux cents mètres de registres, de liasses, de dossiers qui constituent, toutes séries confondues, le "fonds révolutionnaire".

Si ce travail ne prétend pas à l'exhaustivité, il n'a pas non plus un caractère totalement inédit. D'ailleurs, l'idée première de ce recueil était de présenter à un large public, et en premier lieu au public scolaire par l'intermédiaire des enseignants, des textes d'un intérêt majeur pour l'histoire du département mais souvent difficiles à consulter aujourd'hui.

Sans fournir l'appareil critique d'une édition savante, l'éditeur a simplement souhaité que les hommes d'aujourd'hui puissent rencontrer, derrière les mots et les phrases, ceux qui les ont écrits il y a deux cents ans.

Ouvrage contenant 13 pages de planches en noir et blanc.

Sur les 42 cantons actuels de l'Aisne (en 1975), 37 existent depuis 1790, les cinq autres ayant été créés tout récemment. Ces derniers sont des cantons urbains.

Après une préface de l'auteur sur l'histoire générale des cantons du département de l'Aisne, Georges Dumas a rédigé une notice pour chacun des trente-huit cantons de l'époque portant un nom différent.  À la fin de chaque article, se trouve une petite bibliographie qui ne se veut pas exhaustive.

Ouvrage illustré en noir et blanc.

François Blondel (1618-1686), homme d'activité et de science qui remplit presque tout le XVII^e siècle, n'avait pas eu jusqu'ici le livre dont il était digne. C'est maintenant chose faite avec l'ouvrage de MM. Mauclaire et Vigoureux.

On y découvre Blondel, mi-bourgeois, mi-seigneur, vivant dans cette petite ville de Ribemont. Il se met ensuite au service militaire, politique et diplomatique des rois. Il est ainsi qualifié de Maréchal des camps royaux.

Puis, sa carrière s'élargit et s'éleva. Le voici à l'Académie des sciences, à l'Observatoire. Il s'y stabilise et gagne en puissance créatrice. Il devient ensuite directeur de l'Académie d'architecture en 1671 et le restera jusqu'à sa mort. Le hardi chercheur de la première moitié du siècle devient surtout un professeur, un doctrinaire quelque peu autoritaire. Il a été surtout le théoricien du Grand Siècle, un peu en dehors et en arrière de lui et toujours admirateur des anciens.

Ouvrage illustré en noir et blanc et contenant des tableaux généalogiques.