L'exposition aborde la drôle de guerre puis l'occupation allemande et la collaboration. La vie quotidienne est évoquée au travers du ravitaillement et des bombardements, des persécutions anti-juives, des actions de résistance. Répression allemande, libération et devoir de mémoire complètent cette évocation de la Seconde Guerre mondiale dans l'Aisne. 

Drôle de guerre

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Le contexte politique européen des années 1930 est marqué par les revendications territoriales grandissantes du chancelier du IIIe Reich. Adolf Hitler réoccupe la Rhénanie puis annexe successivement l'Autriche et la Tchécoslovaquie. Le 1er septembre 1939, les troupes allemandes envahissent la Pologne. Cette fois-ci, les Alliés ne reculent pas : France et Angleterre déclarent la guerre aux Allemands le 3 septembre.

L'occupation

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Signé le 22 juin 1940 à Rethondes, l'armistice comporte des clauses particulièrement drastiques pour les vaincus. Le territoire national est morcelé entre zone libre et zone occupée. Au sein de la zone occupée, les Allemands créent une zone interdite, dans la partie nord du département de l'Aisne.

La faim et les bombes

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La situation économique française se dégrade considérablement avec l'armistice et les prélèvements opérés par les Allemands : la question du ravitaillement de la population civile se pose avec acuité à l'État français.

Persécutions

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Les mesures discriminatoires visant la population juive en France apparaissent dès l'automne 1940 (ordonnance allemande du 27 septembre en zone occupée ; loi du 3 octobre portant statut des juifs en zone libre) et se multiplient jusqu'en 1942.

La résistance

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Au cours des premières semaines d'occupation, la Résistance est surtout le fait d'individus isolés. Elle prend d'abord la forme d'actions symboliques (Cf. inscriptions à la craie portées sur les murs) ou plus organisées (ramasser et cacher les armes restées sur les lieux des combats de la campagne de France). Pour ceux qui ne font pas le choix de partir rejoindre la France libre, les possibilités d'action sont multiples. Certains s'emploient dès août 1940 à faire passer la ligne de démarcation qui sépare la zone occupée de la zone interdite (le canal de l'Oise à l'Aisne). Cela permet aux réfugiés ayant fui pendant l'exode de réintégrer leur foyer mais aussi aux prisonniers de guerre de s'évader, munis d'habits civils et de faux papiers (Cf. rapport sur l'activité de Gaston Lecomte à Pinon).

La répression

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Dès leurs premières actions, les résistants sont confrontés à une intense politique de répression. Aux yeux des Allemands et du régime de Vichy, qui font preuve de la plus grande sévérité, ils ne sont que des terroristes, menaçant le maintien de l'ordre.

La libération

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Le combat décisif pour la libération de la France s'engage le 6 juin 1944, la Résistance applique les plans de sabotages des lignes de communication et des réseaux téléphoniques ennemis afin de retarder les renforts allemands qui se dirigent vers la Normandie.

Devoir de mémoire

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Après la guerre vient le temps de la commémoration. La Nation entend honorer ceux qui ont résisté et combattu pour la liberté jusqu'à parfois y sacrifier leur vie.